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Pour un accord universel sur le climat, la COP21

Du 22/09/2015 au 31/12/2015

QU'EST-CE QUE LA COP21/CMP11 ?

La France va accueillir et présider la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11), aussi appelée « Paris 2015 », du 30 novembre au 11 décembre 2015.
C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.

La France va donc jouer un rôle de premier ordre sur le plan international, pour rapprocher les points de vue et faciliter la recherche d’un consensus au sein des Nations unies et aussi au sein de l’Union européenne, qui occupe une place importante dans les négociations sur le climat.
QU'EST-CE QUE LA COP21/CMP11 ?

La France va accueillir et présider la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11), aussi appelée « Paris 2015 », du 30 novembre au 11 décembre 2015.

C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.
La France va donc jouer un rôle de premier ordre sur le plan international, pour rapprocher les points de vue et faciliter la recherche d’un consensus au sein des Nations unies et aussi au sein de l’Union européenne, qui occupe une place importante dans les négociations sur le climat.

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international et futur président de la COP21/CMP11
Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques

La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dite « CCNUCC » (« UNFCCC » en anglais), a été adoptée au cours du sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. Elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994 et a été ratifiée par 196 « parties » prenantes à la Convention.
Cette Convention-cadre est une convention universelle de principe, qui reconnaît l’existence d’un changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés le primat de la responsabilité pour lutter contre ce phénomène.
La Conférence des parties (COP), composée de tous les États « parties », constitue l’organe suprême de la Convention. Elle se réunit chaque année lors de conférences mondiales où sont prises des décisions pour respecter les objectifs de lutte contre les changements climatiques. Les décisions sont prises à l’unanimité ou par consensus. La COP, qui se tiendra à Paris, sera la 21e d’où le nom de « COP21 ».
On parle aussi de « CMP » pour désigner les États de la réunion des parties au protocole de Kyoto, Paris sera la 11e session (d’où l'abréviation « CMP11 »). La CMP veille à la mise en œuvre du protocole de Kyoto et prend des décisions pour promouvoir l’effectivité de celle-ci.

ENJEUX DE LA COP21

La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ou COP21, qui va se tenir du 30 novembre au 11 décembre 2015 sur le site de Paris-Le Bourget, va rassembler près de 40 000 participants – délégués représentants chaque pays, observateurs, membres de la société civile... Il s’agit du plus grand événement diplomatique accueilli par la France et également de l’une des plus grandes conférences c Pour cela, le futur accord devra traiter, de façon équilibrée, de l’atténuation – c’est-à-dire des efforts de baisse des émissions de gaz à effet de serre permettant de contenir le réchauffement global à 2°C - et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants. Ces efforts devront prendre en compte les besoins et capacités de chaque pays. Enfin, l’accord doit entrer en vigueur à partir de 2020 et devra être durable pour permettre une transformation à long terme.

Cinquante-sept pays ont répondu à l’invitation de la France, pays hôte de la COP21, pour permettre d’accélérer les négociations en vue du nouvel accord qui doit être adopté en décembre à Paris.

Autre objectif essentiel visé à Paris : la mobilisation de 100 milliards de dollars par an par les pays développés, de source publique et privée, à partir de 2020. Cet engagement, formulé lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, doit permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement durable et juste. Une partie de ces financements transitera par le Fonds vert pour le climat, dont la première capitalisation a atteint 10,2 milliards de dollars, dont près d’un milliard abondé par la France. Plus largement, la conférence de Paris doit adresser aux acteurs économiques et financiers les signaux nécessaires à la réorientation de leurs investissements, afin d’engager la transition vers des économies bas carbone.

Enfin, de nombreuses initiatives sont aujourd’hui développées par une diversité d’acteurs non-gouvernementaux : villes, régions, entreprises, associations… C’est ce que l’on appelle l’Agenda des solutions, aussi appelé Plan d'action Lima-Paris (PALP). Depuis le sommet de New York de septembre 2014, une dynamique positive de mise en œuvre d’actions concrètes, d’échanges de bonnes pratiques et de transferts de connaissances prend de l’ampleur. Cet ensemble viendra compléter les engagements des États, porter un message d’opportunités économiques et sociales et ainsi contribuer à renforcer l’ambition de chacun.

Les négociations internationales sur les changements climatiques n’ont cessé de prendre de l’ampleur depuis Rio en 1992. Après l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto en 2005, une vision à plus long terme s’est imposée avec le plan de Bali en 2007, puis avec la validation à Copenhague en 2009 d’un objectif commun visant à contenir le réchauffement climatique à 2°C. Cancun en 2010 a ensuite permis la concrétisation de cet objectif par la création d’institutions dédiées sur des points clés, dont ceux de l’adaptation, le Fonds vert pour le climat ou le Mécanisme technologique.

La volonté d’agir collectivement et de respecter l’objectif de +2°C s’est traduite par la création en 2011 de la plate-forme de Durban (dite « ADP ») qui a pour mission de rassembler autour de la table tous les pays, développés et en développement, afin de travailler à un « protocole, à un instrument juridique ou à un résultat ayant force de loi » applicable à toutes les parties à la Convention climat de l’ONU. « Le nouvel instrument » devra être adopté en 2015 et mis en œuvre à partir de 2020 : c’est cela que vise Paris 2015. La conférence de Doha en 2012 a entériné l’engagement de plusieurs pays industrialisés dans une seconde période d’engagement du protocole de Kyoto (2013/2020) et a mis fin au mandat de Bali.

La conférence de Varsovie en 2013 a permis de franchir une étape indispensable pour parvenir à un accord universel sur le climat à Paris en 2015 : tous les États devront communiquer leurs contributions, c’est-à-dire les efforts qu’ils comptent engager pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre avant la conférence de Paris afin qu’elles soient évaluées au premier semestre 2015.

Source :
http://www.cop21.gouv.fr/fr
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