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Abeilles ou OGM, il faut choisir !

Abeilles ou OGM, il faut choisir !

À partir du 28/01/2013

L’impossible coexistence « OGM / apiculture » établie par la justice
Pour interdire les pesticides qui tuent les abeilles, un bras de fer est amorcé. En signant la pétition à destination des députés qui ont le pouvoir de décision vous contribuerez à faire pencher la balance en faveurd e cette interdiction.
Le point d'après 3 sources : www.ogm-abeille.org, réseau Pollinis, et change.org
Plusieurs études scientifiques sont venues confirmer les faits : la mortalité anormale des abeilles sui sévit depuis quelques années est bien liée à l'utilisation de pesticides utilisés sur les OGM.

D'après www.ogm-abeille.org :

L’impossible coexistence « OGM / apiculture » établie par la justice

Depuis l’apparition des premières cultures d’OGM en Europe il y a quelques années, les apiculteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur l’impossible coexistence entre ces cultures et l’apiculture. Sous l’influence du lobby OGM et semencier, la Commission Européenne et les autorités nationales sont jusqu’à présent restées sourdes à cet appel.

Or, un apiculteur allemand qui a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON 810 dans son miel a intenté une action en justice. Le 5 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a décidé qu’un tel miel ne pouvait pas être commercialisé [1].
Nos gouvernants ne peuvent donc plus feindre d’ignorer cette réalité : l’autorisation de cultures d’OGM en plein champ serait fatale à l’apiculture (miel, pollen, propolis) et à l’abeille.

Gare aux manigances

Les consommateurs européens ne veulent pas d’OGM dans le miel. La prise de conscience environnementale est devenue telle que la Commission Européenne ne peut prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit de multinationales. Depuis la décision de la CJUE, les tractations vont pourtant bon train.

L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Des manipulations juridiques qui permettraient de contourner cette interdiction dans le cas du miel sont à l’étude, au mépris de la transparence exigée par les consommateurs.

Seule solution : le moratoire

La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.

L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !

Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de :
- suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
- bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
- faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
- respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.


[1]  UE : le miel contaminé par des OGM ne peut être mis sur le marché sans autorisation spécifique, Inf’OGM


D'après le réseau POLLINIS :

Nous avons une occasion unique de stopper la disparition dramatique de millions d'abeilles, mais tout repose sur votre député.

Demandez-lui dès maintenant de signer la proposition parlementaire contre les insecticides tueurs d'abeilles.

Pour préserver les pollinisateurs et la biodiversité.


Le phénomène de disparition des abeilles est en train de prendre un tour dramatique.

Les derniers chiffres de l'Institut de recherches publiques FranceAgrimer, dépendant directement du Ministère de l'Agriculture, sont effarants :

Plus de 1 000 colonies d'abeilles sont décimées en France... CHAQUE JOUR !

En seulement 6 ans, le nombre d'apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles » d'après France Agrimer 1.

C'est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en train de vivre.

La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd'hui et consommons au quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes, abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil, tournesol...

Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n'existe aucune alternative, ni technique, ni scientifique, pour les remplacer (2).


Sans elles, c'est l'alimentation de toute la population qui est menacée ! Sans parler de millions d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.

Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un – majeur, décisif – qui est aujourd'hui clairement identifié et dénoncé par plus d'une quarantaine d'études scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans (3).

Il s'agit d'un groupe d'insecticides utilisés massivement sur les cultures : les néonicotinoïdes.

Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c'est-à-dire qu'ils sont mis sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes quels qu'ils soient.

Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui ont suivi l'apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années 1990. Et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits.

Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et pourtant...

Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow Chemical ou Monsanto, ils continuent à être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, - tuant ainsi des millions d'abeilles chaque année (4).

C'est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.

Si cette résolution était adoptée par l'Assemblée Nationale, des millions d'abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l'écosystème et de l'alimentation des générations futures 5.

Plusieurs de ses collègues soutiennent déjà l'initiative de Laurence Abeille, mais si nous ne faisons pas immédiatement et massivement pression sur les députés pour qu'ils co-signent cette proposition, elle sera rejetée.

De leur côté, les lobbys de l'industrie des pesticides sentent l'étau se resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver qu'on n'a pas d'autre choix que d'utiliser leurs poisons, ils prédisent des licenciements massifs si leurs produits étaient interdits...

Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l'Assemblée Nationale.

Nous avons une occasion unique de stopper la disparition dramatique de millions d'abeilles, mais tout repose sur votre député.

Demandez-lui dès maintenant de signer la proposition parlementaire contre les insecticides tueurs d'abeilles.
C'est très simple, il vous suffit de suivre ce lien :

http://www.pollinis.org/petitions/proposition_Laurence_Abeille.php

Transmettez cet email à vos contacts pour leur demander de faire pression à leur tour sur leur député pour qu'il co-signe la proposition de résolution pour mettre fin à cette hécatombe.

Pour peser dans la balance face aux multinationales agrochimiques, la mobilisation doit être massive. Il faut que chaque député reçoive des milliers de messages provenant de citoyens électeurs de sa circonscription.

Nous devons donner le plus d'ampleur possible à cette action primordiale (ce n'est pas tous les jours qu'une députée se positionne aussi franchement dans le combat pour sauver les abeilles !).

SOURCES ET COMPLÉMENT D'INFORMATIONS :

(1) FranceAgrimer – Etablissement National des Produits de l'Agriculture et de la Mer :
Audit économique de la filière apicole française – Septembre 2012
http://www.franceagrimer.fr/Actualites/node_22291/Audit-economique-de-la-filiere-apicole-francaise/%28filiere%29/983/%28nodeActu%29/985

(2) Global Honey Bee Colony Disorders and Other Threats to Insect Pollinators :
http://www.unep.org/dewa/Portals/67/pdf/Global_Bee_Colony_Disorder_and_Threats_insect_pollinators.pdf

PNUE : les abeilles menacées d'extinction, l'humanité met en cause son avenir : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=24688#.UP2311HWnrk

(3) 47 études qui condamnent les néonicotinoïdes : http://www.pollinis.org/spip.php?page=article&id_article=74

(4) Le futur des abeilles est-il entre les mains du lobby des pesticides - Corporate Europe Observatory, European Beekeeping Coordination - Novembre 2010 : http://bee-life.eu/fr/doc/151/

(5) Assemblée Nationale – N° 300 : Proposition de résolution relative à la préservation des insectes pollinisateurs et à un moratoire sur les pesticides de la famille des néonicotinoïdes et des phénylpyrazoles : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0300.asp
 

D'après  le site change.org :

Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), certains pesticides entraînent bel et bien la mort des abeilles.

Depuis plusieurs années, les études scientifiques ont montré que les pesticides "systémiques" ou "néonicotinoïdes" désorientent les abeilles. En affectant le système nerveux des butineuses, ces substances chimiques ont tué 30 % d’abeilles soit 25 % de plus qu’il y a 15 ans.

L’EFSA s’est penchée sur la question et a rendu mercredi ses conclusions. Selon elle, trois produits ont un impact sur le nectar et le pollen, a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole de Tonio Borg, commissaire européen en charge de la Santé et des Consommateurs. Produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, les pesticides incriminés contiennent trois néonicotinoïdes : le clothianidin, l’imidacloprid et le thiamethoxam.Les groupes auront jusqu'au 25 janvier pour répondre au rapport et à la lettre que l’EFSA va leur adresser cette semaine.

La Commission européenne prend le taureau par les cornes et a décidé d’inscrire le sujet à l'ordre du jour de la réunion du 31 janvier.

Pour l’heure, la France a déjà retiré le 29 juillet dernier l'autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR utilisé pour traiter le colza (son usage pour le maïs reste autorisé pour l’instant) tandis que l’Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs. De leur côté, les Pays-Bas les interdits pour traiter les plantes qui attirent les abeilles et la Slovénie pour toutes les plantes.

L’EFSA pourrait bien interdire les pesticides en cause et ce malgré la pression des fabricants qui insistent sur l'impact économique de la suppression de leurs produits.
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