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Que faut-il penser des aliments bio ?

Du 17/05/2013 au 28/06/2013

Votre Biocoop vous propose de lire le dossier du mois de "PasseportSanté" qui vous aide à y voir plus clair afin de choisir vos aliments en connaissance de cause.

Cet article a été publié sur le lien suivant :
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=aliments-bio-meilleurs-sante-le-bio-son-engouement-et-sa-remise-en-question-
Plus de vitamines, plus de nutriments, moins de pollution engendrée… Les bienfaits prêtés aux aliments biologiques sont nombreux. Le nombre d’exploitations agricoles biologiques ne cesse de progresser. Ainsi, à la fin de l’année 2011, 4,5% de la surface agricole française étaient occupés par des exploitations bio1.


La consommation de fruits et légumes bio réduirait l’exposition aux pesticides

L’agriculture biologique, en France comme au Canada, n’a jamais recours aux produits chimiques de synthèse2. Les pesticides chimiques ne devraient donc pas entrer en contact avec un fruit ou légume certifié bio. Bien que certaines contaminations soient possibles, à cause de l’eau, du vent ou de l’utilisation antérieure de pesticides, ces cas restent rares et les contrôles sont fréquents3 pour s’assurer que l’exploitant respecte cette règle de non-utilisation de produits chimiques.

Certaines études ont ainsi porté sur la quantité de pesticides présents dans l’urine d’enfants consommants ou non des aliments issus de l’agriculture biologique. Les enfants nourris avec des fruits et légumes bio avaient moins de résidus de pesticides dans leurs urines que les autres. Une consommation de fruits et légumes bio réduirait l’exposition à certains produits chimiques qui seraient responsables du déclenchement de certains cancers ou de la maladie de Parkinson4.

Le contact avec des pesticides pourrait également causer des maladies dégénératives ainsi que des irritations de la peau, des yeux et des poumons. Au même titre que de nombreuses vitamines, ces pesticides se retrouvent souvent dans la peau des fruits et légumes. C’est pourquoi, il est souvent conseillé de les éplucher, bien que la majeure partie des vitamines et nutriments se trouvent dans la peau. Une solution serait de préférer des fruits et légumes bio qui, exempts de pesticides, auraient simplement besoin d’être lavés.

Les fruits et légumes bio : une contenance plus importante en phytonutriments

Les phytonutriments ou « composés phytochimiques », sont des molécules que les plantes produisent pour se protéger des rayons UV, des insectes ou encore de certaines maladies. Les phytonutriments sont connus pour être de puissants antioxydants et protégeraient contre le cancer, les maladies cardiovasculaires et le vieillissement prématuré. Des études affirment que les fruits et légumes biologiques contiendraient d’avantage de phytonutriments que les aliments conventionnels. Cela pourrait s’expliquer par le fait que les aliments issus de cultures biologiques ne subissent pas de traitements pesticides ou fongicides (= traitement contre les champignons). Le non-usage de pesticides et fongicides forcerait la plante à développer davantage de phytonutriments pour faire face aux diverses agressions qu’elle subit. Les phytonutriments, et notamment les polyphénols (= antioxydants naturellement produits par la plante), permettraient d’empêcher la formation de composés nitriques, qui sont associés à une augmentation des risques de contracter certains cancers. Choisir des fruits et des légumes biologiques serait un moyen de profiter des vitamines, des minéraux et des antioxydants que produit la plante et de lutter plus activement contre l’apparition de cancers.

Les viandes bio sont moins exposées aux bactéries multi résistantes

Les élevages biologiques, contrairement aux élevages traditionnels, ont une réglementation nettement plus stricte concernant l’utilisation d’antibiotiques.
L’objectif d’un élevage bio est de veiller à la bonne santé des animaux par des moyens préventifs tels qu’un espace suffisant ou une alimentation de qualité.

Les règles de base de l’élevage biologique sont, en France et au Québec :
◾ Ne pas utiliser d’antibiotiques à des fins préventives. En cas de maladie, la mise en quarantaine est à privilégier
◾ Ne pas utiliser d’hormones de croissance ni de farines animales
◾ Ne pas surpeupler les enclos, garantir suffisamment d’air frais, d’espace et de lumière

Depuis de nombreuses années déjà, les élevages traditionnels ont constaté une antibiorésistance (= résistance aux antibiotiques) au sein des bactéries touchant les animaux. Autrement dit, les bactéries responsables de certaines maladies, au contact de l’antibiotique, se défendent et deviennent, à force de mutation, insensibles à l’action de l’antibiotique. Une étude a montré que les consommateurs de viande non-biologique avaient 33% plus de risque de contamination aux bactéries multi-résistantes (= résistantes à plus d’un antibiotique). Ce n’est pas encore le cas aujourd’hui mais ce que l’on risquera, à terme, c’est une impasse thérapeutique. Autrement dit, ces bactéries multi-résistantes ne pourront être combattues en l’absence de nouveaux antibiotiques.

Le bio, son engouement et sa remise en question…


Le bio, une nouvelle mode ?

Le marché du bio n’a cessé de croître ces dernières années. Fin 2011, 4,5% des exploitations agricoles françaises étaient certifiées bio, soit environ 23 000 exploitations qui représentent 975 000 hectares1. Si tant de nouvelles exploitations bio voient le jour, c’est que la demande est bel et bien là : de nombreux parents souhaiteraient que leurs enfants mangent bio à la cantine et ils souhaiteraient eux-mêmes pouvoir consommer bio dans leur cantine professionnelle2.  Sans même compter les importations, le marché du bio est un marché rentable. En 2008, le marché canadien des produits bio était estimé entre 1,5 et 2 milliards de dollars3.

Les consommateurs des produits bio

D’après l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique, 64% des français auraient consommé des produits bio en 2012, dont 43% au moins une fois par mois2. Au Canada, 60% des consommateurs affirment acheter des produits bio. La peur grandissante face aux effets nocifs des pesticides est un facteur motivant pour les consommateurs à acheter des aliments d’origine biologique. De plus, depuis quelques années, une nouvelle tendance est née de vouloir consommer de manière plus respectueuse pour l’environnement.

Le bio, pas seulement dans les aliments

En plus de trouver des fruits et légumes bio, on voit de plus en plus de jus de fruits, de biscuits et de plats préparés bio. On ne les trouve plus uniquement chez les producteurs car les grandes surfaces représentant aujourd’hui 49% des ventes du bio5. En plus de l’alimentation, les produits bio se retrouvent également dans les rayons dédiés aux cosmétiques ou à l’habillement. On trouve ainsi dans le commerce des vêtements en coton biologique ou des crèmes, du maquillage ou des gels douche certifiés bio. De même que dans l’agriculture, la mention « bio » apposée aux produits de beauté est soumise à de nombreux contrôles6.

Le bio remis en question

Le label européen Agriculture Biologique garantie des tests de qualité fréquents et une provenance contrôlée. Néanmoins, il faut savoir que ce label indique que les produits bio peuvent tout de même contenir jusqu’à 4,99% d’ingrédients non biologiques et jusqu’à 0,9% d’OGM accidentels autorisés. Autrement dit, la contamination des plantations biologiques par les plantations OGM semble inéluctable. A l’heure actuelle, la question se pose encore des réglementations autour du label bio. De manière générale, il est souvent recommandé de consommer des produits certifiés en provenance de producteurs locaux.

Le mot de votre Biocoop : Biocoop a décidé d'aller plus loin que le label AB en s'interdisant toute présence d'OGM dans les produits distribués dans son réseau de magasin : c'est une garantie pour le consommateur qui entre dans nos magasins : O% tolérance pour  les OGM.

Sources :
1. http://www.agencebio.org/la-bio-en-france
2. http://www.agencebio.org/comprendre-le-consommateur-bio
3. http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/organic/news/2009-03a5.htm
4. http://www.agencebio.org/la-bio-en-france
5. http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Mention-BIO-dans-les-produits-cosmetiques
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